Définition
Le Dr Cyrille Temstet réalise ce soin très minutieux de la chirurgie réfractive à Paris, pour les patients souffrant de différents troubles de la vue. Nous vous expliquons ainsi sa définition pour vous aider à comprendre son but. Le terme chirurgie réfractive regroupe toute les techniques chirurgicales visant à supprimer les amétropies que sont la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme, mais aussi compenser la presbytie.
Tout le monde est opérable à conditions de ne pas présenter de contre-indication et de choisir la technique la plus appropriée à la situation du patient (type d’amétropie, objectif visuel selon le métier, les hobbies etc…).
Les techniques chirurgicales agissent soit sur la cornée, soit sur le cristallin, soit en ajoutant une lentille entre les 2.
Les techniques les plus répandues sont les techniques de laser sur la cornée, moins risquées, et moins onéreuses que les techniques sur le cristallin ou celles qui consistent à mettre une lentille entre le cristallin et la cornée. Les techniques de laser sur la cornée peuvent être réalisées sur 90% des patients opérables, les 10% restants étant éligibles aux autres techniques.
Nous verrons les différentes techniques, les avantages, inconvénients et risques généraux et spécifiques de chaque technique, selon l’adage il n’y a pas de chirurgie réfractive sans risque. Néanmoins, ces risques ont des probabilités statistiques d’occurrence à mettre en parallèle avec des risques d’activités de la vie de tous les jours comme la conduite automobile, les voyages en avion etc…
Le déroulé de la première consultation préopératoire
Cette chirurgie réfractive réalisée à Paris par le Dr Temstet se déroule en différentes étapes, traitées chacune avec grand soin : on commence par un interrogatoire qui reprend les antécédents personnels de pathologies générales (dont certains ont une importance comme par exemple la prise de Roaccutane pour l’acné, des pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, diabète etc…) et oculaires (Kératocône, Herpes, sécheresse, opérations préalables etc…).
L’interrogatoire est aussi important pour évaluer les attentes visuelles selon le métier (chauffeur et conduite nocturne, métiers devant un ordinateur, métiers de lecture, métiers d’activités extérieurs etc…) mais aussi selon les hobbies (club de tirs, chasseur, sport de combat ou de contact etc…). On interroge également sur la stabilité de l’amétropie (exemple : une myopie doit être stable depuis 2 ans pour pouvoir opérer) et l’équipement actuel utilisé (lunettes ? lentilles de jour ? ou de nuit ? les 3 ?). (Cf photo, schémas)
On passe ensuite à l’examen avec une acuité visuelle, c’est-à-dire un test de lecture pour déterminer votre degré d’amétropie (par exemple votre degré de myopie, d’astigmatisme etc…).
Une étape importante est la détermination de l’œil directeur et dominant, car l’induction d’aberrations optiques liées à la chirurgie réfractive peuvent être acceptables sur l’œil dominé et non sur l’œil dominant (exemple : laissé un petit astigmatisme inverse sur l’œil dominé pour garder de la profondeur de champ etc…).
Puis un examen pour vérifier que les 2 yeux sont équilibrés et qu’il n’y a pas besoin de rééducation orthoptique au préalable.
Déjà à l’issue de ces étapes, une orientation sur le principe de la technique de la chirurgie réfractive peut être choisie : plutôt action sur la cornée, plutôt sur le cristallin, plutôt sur l’espace entre les 2.
Généralement le plus courant est d’agir sur la cornée.
Sont alors réalisés deux examens indispensables de la chirurgie réfractive : un examen de l’épaisseur de la cornée et un examen de la régularité de la cornée. Les 2 peuvent être couplés mais la précision de l’épaisseur dans les appareils où les 2 sont couplés n’est pas parfaite et manque de fiabilité dans certains cas. L’étude de la cartographie se fait par un topographe (on parle de topographie cornéenne) et l’étude de l’épaisseur peut également se faire par un topographe (utilisation d’une fente à balayage ou d’une caméra Schleimpfug) ou par un OCT (Optical Coherence Tomography) qui a l’avantage d’être très précis. (cf photos schéma)
A l’issue de ces examens, on peut indiquer si l’intervention est réalisable car ils permettent de vérifier 2 paramètres essentiels à la faisabilité d’une intervention de type laser sur la cornée : d’une part de calculer le mur résiduel postérieur cornéen, autrement dit ce qui va rester comme cornée après l’intervention laser en fonction de l’épaisseur initiale, ainsi qu’une estimation de la quantité de cornée qui va être consommée suite au laser en fonction du degré d’amétropie à corriger. D’autre part de s’assurer que la cornée est régulière et supportera le choc de recevoir une modification de son architecture (dépistage d’un kératocône suspect infraclinique ou fruste).
Puis la consultation de votre chirurgie réfractive se poursuit par un examen de la surface cornéenne (s’assurer que le film lacrymal est de bonne qualité car le laser le fragilisera), puis un examen du cristallin (s’assurer qu’l n’y a pas une opacification qui entrainerait une cataracte à court ou moyen terme). Et enfin un examen du fond de l’œil.
En fait cette consultation peut être scindée en deux avec une première consultation pour les examens de faisabilité, et une seconde consultation pour réaliser l’analyse du cristallin et le fond d’œil. Ce dernier peut être réalisé sous cycloplégique (Skiacol) : ce sont des gouttes qui se mettent 45 minutes avant la consultation et permettent, en plus de l’examen de fond d’œil, de connaitre avec précision la formule optique que le laser doit corriger et de dépister des troubles de l’accommodation. En revanche ce fond d’œil présente l’inconvénient d’être invalidant (surtout en vision de près) pendant 16 heures environ car la dilatation perdure.
D’autres examens spécialisés peuvent être réalisés au cas par cas dans un second temps : abérométrie, echographie, OQUAS etc…).
Cette consultation doit déjà fixer quelle technique est la plus appropriée, ou exposer les avantages et inconvénients de toutes les techniques réalisables et celle conseillée par votre chirurgien.
Une information claire et complète doit être apportée et un temps de réponse à vos questions est nécessaire. Une seconde consultation pour le fond d’œil permet également d’offrir un temps supplémentaire d’informations et de recueil de consentement. Un délai légal de 15 jours minimum est nécessaire avant de donner une date opératoire, sauf si le patient signe une déclaration de refus d’attente du délai légal de réflexion.
A l’issue de cette consultation, un devis est remis afin de l’envoyer à la mutuelle pour connaitre le montant du remboursement proposé par celle-ci (aucun remboursement n’est accordé par la sécurité sociale car il s’agit d’acte hors nomenclature considéré comme une chirurgie de confort). La fiche d’information établie par la Société Française d’Ophtalmologie est aussi remise.
Voici les liens des fiches d’information des différentes techniques de chirurgie réfractive.