Définition
Il s’agit majoritairement du glaucome chronique qui est une dégénérescence progressive du nerf optique, mais il existe aussi d’autres inflammations de celui-ci que l’on peut voir dans certaines affections : sclérose en plaque, virus etc… Enfin, le nerf optique peut aussi être comprimé par un traumatisme ou des tumeurs (pathologies très rares).
Les symptômes
Les symptômes sont rarement bruyants en cas de glaucome chronique dans le sens ou une dégradation est souvent progressive et non douloureuse (sauf dans le cas d’un glaucome aigu où la douleur est intense, ou dans le cas de l’inflammation du nerf optique ou nevrite où il y a une douleur à la mobilisation du globe et l’acuité visuelle peut être beaucoup abaissée).
Il y a un intérêt à dépister ces troubles avant que la symptomatologie soit parlante pour éviter des dégâts irréversibles.
Les atteintes concernent principalement le champ visuel avec une amputation périphérique pas toujours remarquée.
Le dépistage et le suivi nécessitent une surveillance du nerf optique à l’examen mais également de manière objective avec par exemple un OCT du nerf optique ainsi qu’une surveillance de la fonction du nerf optique avec un champ visuel.
Notre avis
Nous avons décidé de ne pas pratiquer le champ visuel au cabinet mais de déléguer cette tâche à un centre spécialisé. En effet, il est important pour l’interprétation du champ visuel que celui-ci soit réalisé dans de bonnes conditions (au calme). Cet examen nécessite aussi une surveillance de bonne réalisation par une tierce personne (orthoptiste généralement). En revanche l’OCT (Tomographie en Cohérence Optique) est réalisé au cabinet avec un appareil de dernière génération à l’acquisition rapide et sans aucun contact.
Parfois, une imagerie de type IRM peut être demandée, ainsi que des examens spécialisés d’électrophysiologie comme des potentiels évoqués visuels, qui sont réalisés plutôt en milieu hospitalier.
Le traitement des glaucomes et autres atteintes optiques nécessite dans un premier temps des traitements en collyre (jusqu’à quatre molécules peuvent être instillées conjointement), ainsi que par laser (laser SLT) dans certains cas. Cette intervention au laser se fait directement au cabinet et ne dure que quelques minutes, avec une anesthésie de la cornée en gouttes.
Parfois, malgré un traitement adapté, celui-ci ne suffit pas et une chirurgie peut être envisagée.